Le premier coup de pelleteuse vient d’être donné. En juin 2021, les premiers avions gros-porteurs et inter-continentaux pourront se poser sur la nouvelle piste de l’aéroport de Charleroi, portée à 3.200 mètres de long (contre 2.550 actuellement).

D’ici là, c’est un chantier d’envergure qui sera mené à bien par nos équipes, en collaboration avec TRBA. « Il y a 20 ans que ce projet est sur la table, » a rappelé Laurent Lévêque, président du Conseil d’Administration du BSCA. « Et voilà qu’il se concrétise aujourd’hui. L’allongement de la piste offrira de nouvelles perspectives de développement à l’aéroport, ainsi qu’une diversification des compagnies et des destinations. »

Ce chantier doit être le symbole du redressement économique de la Wallonie puisque 1.500 emplois seront à la clé. Wanty est donc d’autant plus fier d’en être l’acteur central. « Nous nous félicitons que des entreprises locales puissent montrer leur savoir-faire sur ce chantier, » a applaudi Jean-Luc Crucke, le ministre en charge des aéroports. « On manque parfois d’orgueil… Mais ici, nos entreprises vont pouvoir montrer ce qu’elles sont capables de réaliser. » Ce chantier servira également au développement de notre Wanty Academy puisque plusieurs jeunes en formation y seront en apprentissage.

Le chantier en chiffres:

  • 332.000 m³ de déblais et remblais
  • 60.000 m² de construction
  • 45.000 tonnes de revêtement hydrocarboné
  • 12.400 m³, soit la capacité du bassin d’orage qui sera également construit
  • 6.000 colonnes balastées pour soutenir la nouvelle piste
  • 7.800 mètres de canalisations pour l’égouttage
  • 176 km de câbles à poser pour assurer le balisage de la piste
  • 1 sonomètre supplémentaire pour contrôler le bruit
  • 2 nouvelles stations d’analyse de la qualité de l’air

Wanty sera confronté à plusieurs défis de taille pour mener à bien ce chantier, comme le fait de maintenir toute la capacité opérationnelle de l’aéroport durant la totalité des travaux. Ou encore le fait de devoir réaliser différentes opérations de nuit, entre le dernier atterrissage et le premier décollage. En fonction des phases, une cinquantaine de travailleurs sera mobilisée au quotidien sur le chantier.

Ce chantier sera également réalisé selon les attentes des riverains. Le charroi sera dirigé en-dehors des zones d’habitation, les émissions de poussières seront limitées, tout comme les travaux nocturnes. Une fois la nouvelle piste accessible, elle permettra également aux avions de décoller avec 650 mètres d’avance sur les schémas de vol actuels.

A terme, ces travaux doivent permettre au BSCA d’attirer 10 millions de passagers par an.