Suite à la parution de l’article ce samedi 5 mars dans les éditions de L’Avenir intitulé « Des directeurs couvrent un dépôt illégal », le groupe Wanty tient à faire connaître les informations suivantes :

  • Le groupe Wanty fait savoir que ces produits stockés à Sambreville sont des déchets valorisables. En effet, l’Arrêté du gouvernement wallon du 14 juin 2001 permet et encourage à valoriser ces produits issus de l’industrie métallurgique directement et sans traitement en les mettant en œuvre en sous-fondation de voirie. Ce produit a d’ailleurs été largement utilisé par l’ensemble du secteur de la construction sur de nombreux chantiers publics et privés wallons.
  • Le groupe Wanty fait savoir qu’il n’est pas propriétaire de ce sable de fonderies. C’est la société CONECO qui était en charge en 2009 de collecter et valoriser ces sables produits par les fonderies Magotteaux et Lecomte.
  • Le groupe Wanty a stocké ce produit sur son site de sa filiale SATEA à Sambreville. Suivant l’avis des responsables techniques de l’Office Wallon des déchets et les analyses réalisées, ce produit est un sable « à vert », et donc valorisable. Les analyses confirment l’absence de phénol (qui entre dans la constitution du sable chimique, qui lui est considéré comme dangereux) et la présence de bentonite qui elle confirme qu’il s’agit d’un sable « à vert ».
  • Le groupe Wanty, via son site SATEA, a accepté de faire office de stock tampon pour ces 19.000 tonnes de sables avant valorisation sur chantier.
  • Lors d’un contrôle en 2010, la Police de l’Environnement a considéré que ce produit correspondait à du sable chimique et a donc imposé à notre filiale une taxe annuelle de 500.000€ relative au stockage de produits dangereux. Considérant que ce produit était valorisable et non dangereux, le groupe Wanty a refusé de payer cette taxe, tout en la contestant. Depuis 2010, Wanty s’estime totalement dans son bon droit.
  • Le groupe Wanty tient également à faire savoir qu’un cautionnement de 3,5 millions d’euros est constitué au profit de l’Office Wallon des déchets. Ce cautionnement légal sert à couvrir d’éventuelles infractions environnementales réalisées sur le site dans le cadre de son exploitation.
  • Le groupe Wanty a pris contact avec le Ministre Di Antonio afin d’éclaircir le double point de vue de l’Office Wallon des déchets qui d’un côté nous inflige une taxe pour stockage de produits dangereux alors que, d’un autre côté, un directeur nous assure que ces produits sont valorisables.