S’estimant à nouveau sali injustement dans l’article de l’Avenir paru ce lundi 7 mars et intitulé « Gare de Mons : l’OWD recycle les pollueurs », le groupe Wanty apporte les précisions suivantes

Dans le cadre du chantier de la création d’une sortie autoroutière à Mons, un « remblai de lestage » devait être mis en place. Une technique qui a pour mission de « comprimer » le terrain existant.

Le groupe Wanty réalisant en même temps le terrassement du chantier de la gare de Mons, une proposition a été faite au SPW afin d’utiliser ces terres dans le cadre du « remblai de lestage ».

Suite à un rapport très complet d’un bureau d’étude agréé (basé sur des dizaines d’analyses) et faisant partie du cahier des charges, le code 17 05 04 « terres saines » a été appliqué à ces terres extraites du chantier de la gare de Mons. Le groupe Wanty s’est fié à ce rapport pour évacuer les terres. Les déchets inertes ont été évacués en centre de traitement autorisé, et les terres saines vers ce chantier autoroutier.

Suite à un procès-verbal dressé par l’Unité de Répression des Pollutions (URP) estimant que trop de matériaux inertes et exogènes étaient présents sur le « remblai de lestage » (l’Arrêté du Gouvernement wallon du 14 juin 2001 autorise la présence de maximum 5% de matériaux inertes exogènes dans les terres de remblai), un permis de classe 2 temporaire pour le tri de matériaux sur place, en parfaite collaboration avec l’URP, a été introduit au DPA (Département des Permis et Autorisations) de Mons et octroyé.

Comme dans toute demande d’installation d’un centre de tri provisoire, l’Office wallon des Déchets a été consulté pour remettre un avis.

Le groupe Wanty rappelle n’avoir jamais entamé la moindre démarche vis-à-vis des agents du SPW et du Ministère dans le cadre de l’obtention de ces permis.